Un feed back porteur !

Sandrine RINGLER effectue un feed back concernant la position de la joueuse demandant le ballon en appui 

La distance avec l’adversaire dicte la façon de solliciter le ballon !

Ce feed back portant apparemment sur un détail recouvre en fait 2 réalités autrement plus larges et essentielles selon nous.

La première évoque l’adaptation au contexte. On ne demande pas le ballon de la même façon selon que l’adversaire se trouve à 1 ou 3 mètres. Dans la seconde situation, les joueurs (les joueuses ici) doivent demander le plus souvent de ¾ afin de se laisser la possibilité de prendre l’information « derrière eux » et de se mettre dans le sens du jeu si la position de l’adversaire le permet.

En revanche, pour peu que celui-ci se trouve trop proche, la position du corps en « opposition » complique la possibilité d’interception du défenseur en obligeant celui-ci à effectuer le tour du joueur en appui pour reprendre le ballon. Un détail faisant une sacrée différence dans le cours du jeu notamment aux abords de la surface adverse ou dans des zones de fortes densités.

Quand le « body langage » fait toute la différence…

La seconde a trait aux attitudes des joueurs (body langage). En se proposant de « façon claire », les jambes bien campées dans le sol, et tout le corps en protection du ballon, le non porteur de balle, indique qu’il veut le ballon. Ou en tout cas, qu’il représente une solution crédible et « affirmée ». Une indication se rapprochant des « propose tes épaules » entendus lors des séances d’entrainement Futsal. Libre pour le porteur d’utiliser cette solution ou au contraire de se servir de celle-ci comme d’un leurre pour fixer les défenseurs adversaires et jouer ailleurs.

Nous terminerons le propos en spécifiant que le 1^er but marqué face aux Pays bas a été consécutif à un « 1-2 » effectué en s’appuyant sur une fille se proposant « dos au jeu » exactement comme l’avait demandé l’adjointe lors de la séance à laquelle nous avons assistée.

Olivier GOUTARD